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SE PROTÉGER DES PERSONNES NÉGATIVES

Avez-vous remarqué que certaines personnes trouvent un problème à chaque solution ?

Les personnalités négatives ont tendance à systématiquement doucher toute forme d’enthousiasme, à ne voir le verre qu’à moitié vide, à détecter les problèmes mais jamais les solutions.

Leur manque de sécurité intérieure les pousse à être constamment dans la critique et le jugement de l’autre. Leur « carte du monde » révèle une vision souvent très manichéenne de la vie où les préjugés et les stéréotypes prédominent. Un discours et des agissements très égotiques peuvent masquer une très faible estime de soi.

La seule manière de ne pas les laisser nous empoisonner l’existence est de s’en éloigner, voire de couper les liens. Cela peut s’avérer compliqué si, par exemple, il s’agit d’un collègue de travail avec lequel on est obligé de collaborer. A ce moment-là, la communication doit être minimum, factuelle et dénuée de tout affect. Ce qu’elle pense n’appartient qu’à elle, ne parle que d’elle, pas de vous !

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UNE ÉMOTION PEUT EN CACHER UNE AUTRE

Le racket émotionnel, vous connaissez ?
Je « rackette » lorsque je remplace un sentiment ou une émotion « interdite » par un sentiment, une émotion ou un comportement « autorisé ».
L’interdiction peut venir de loin, souvent de la petite enfance. Par exemple, si dans une famille la tristesse n’est pas permise car « chez nous on ne pleure pas », car « il faut se montrer fort », l’individu peut racketter sa tristesse par la colère (il se mettra en colère à chaque fois qu’il aura de la peine), par la nourriture (il aura des crises de boulimie plutôt que des crises de larmes), etc…
Le problème est que la réponse ne sera pas adaptée au besoin réel puisque l’émotion est « déguisée » et donc mal identifiée. Prendre conscience de nos rackets nous permet de revenir à une expression juste de nos émotions, éviter les confusions et adapter notre comportement à notre besoin réel.

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COMPRENDRE ET EXPRIMER SES EMOTIONS

Chacune de nos émotions, même lorsque de premier abord nous la considérons négativement, est importante puisqu’elle nous parle de nous, puisqu’elle exprime un besoin qu’il nous faudrait écouter :

La COLERE nous parle de notre besoin de dire non, de délimiter notre « territoire », de conserver notre intégrité.

La PEUR nous parle de notre besoin d’éviter un danger.

Le JOIE nous parle de notre besoin de partager.

La TRISTESSE nous parle de notre besoin d’accepter, de faire le deuil.

Exprimer son émotion, de façon appropriée, est essentiel car « tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime » et mettre le couvercle sur ses ressentis c’est s’exposer à plus ou moins long terme à l’apparition de symptômes divers et de débordements émotionnels.

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Savez-vous qu’en chacun de nous il y a un enfant ? Notre enfant intérieur…

L’enfant intérieur vit en nous et il est le résultat de nos expériences passées, heureuses et malheureuses, alors que nous étions enfant. Cet enfant est, chez certains d’entre nous, resté un enfant blessé, lorsque certaines problématiques de vie n’ont pas été réglées. Il tire alors les ficelles, dans notre vie d’adulte, il est aux commandes lorsque les anciennes blessures resurgissent et il nous empêche alors d’avoir un comportement mature.

Il est nécessaire de « guérir » cet enfant intérieur pour s’en affranchir lorsque cela est nécessaire et pouvoir avancer. Ainsi en accueillant sa peine, en l’autorisant à se libérer dans un cadre sécurisé, en lui donnant l’attention qu’il n’a peut-être pas eu, l’amour qu’il mérite, en l’autorisant à être lui pleinement, il nous permettra au final d’exprimer davantage de joie, de créativité, d’amour : c’est cette pulsion de vie que doit être l’enfant à l’intérieur de nous.

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Connaissez vous la première loi du développement ?

Au fur et à mesure de ses apprentissages, l’enfant franchit un nombre incroyable de « marches » qui l’emmènent vers toujours plus de connaissances, de savoir-faire, d’autonomie… Avant tout progrès important, il semble toutefois faire un petit retour en arrière. Souvent, on dit qu’il « régresse », à l’image du bébé qui se remet à quatre-pattes alors qu’il se tenait debout et allait prudemment de meuble en meuble pour se déplacer. Il serait en fait plus juste de dire que ce bébé est en phase « d’assimilation » : il a en réalité fait un « stop mental », il digère toutes les nouvelles choses qu’il a appris, et sous peu, il sera prêt à repartir et à franchir une nouvelle étape. Bref, bientôt, il marchera.

Une fois adulte, cette loi du développement est toujours effective. En période de révisions d’un examen ou lorsque l’on est sur un important projet professionnel, par exemple, il n’est pas rare de vivre un moment de « trop-plein », lors duquel on a l’impression de ne plus rien assimiler, d’être perdu dans la tâche à accomplir, de ne plus fournir un travail de qualité. On sature. La pause est alors nécessaire et nous permettra de repartir bientôt avec efficacité.

Accepter de ne pas être en continu à 100% de nos capacités et s’accorder des moments de répit c’est mettre toutes les chances de notre côté d’aller au bout de nos projets.

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Deuil d’un enfant : que faire lorsque l’un des parents refuse d’en parler ?

Les manières de cheminer lors d’un deuil sont multiples puisque chacun va réagit en fonction de sa personnalité, de son environnement, de sa culture, de son vécu, de ses émotions, du soutien qu’il reçoit ou non, de ses obligations personnelles et professionnelles, etc… Tant de facteurs qui font que le deuil d’un même défunt sera vécu de manière bien différence par chacun des endeuillés.

Lors de la perte d’un enfant au sein d’une famille, il est fréquent que l’un des parents (souvent la mère) éprouve un fort besoin d’échanger, de mettre des mots sur son chagrin, tandis que l’autre parent (souvent le père) se réfugie dans un certain mutisme, se mette en retrait.

Selon le Pr Christophe Fauré, spécialiste de longue date de l’accompagnement du deuil, les nombreux cas cliniques qu’il a accompagné montre bien cette différence mère / père (même si bien sûre elle ne s’applique pas à tous, il ne s’agit pas de tomber dans la caricature). Les femmes ont davantage besoin de nommer leurs émotions et de les libérer, les hommes intériorisent plus, ont besoin de silence et de retrait.

Ainsi, une mère endeuillée, qui montre de l’instance à faire parler son conjoint à tout prix, risque de faire émerger chez lui encore plus d’angoisse. Ce n’est pas parce qu’il ne parle pas de son enfant disparu, qu’il ne pense pas à lui ! L’époux a d’ailleurs très souvent un véritable désir d’aider sa compagne dans sa détresse, mais se sentant impuissant, il se met en retrait.

De même les autres enfants de la fratrie peuvent choisir le silence, pendant longtemps, de peur de voir leurs parents s’effondrer s’ils évoquent le défunt, ou de réveiller des sentiments tels que la culpabilité. Ils parleront lorsque leur récit ne risquera pas de fragiliser l’état émotionnel de leurs parents. Ils les protègent !

Quelles pistes ?

-          Avoir confiance en son conjoint / en ces enfants : vivre ce deuil effroyable ne signifie pas que le couple ou la cellule familiale va exploser. Il faut laisser à chacun le temps qu’il lui est nécessaire pour cheminer.

-          Parler à l’extérieur, si on ne peut le faire au sein de la famille : amis, thérapeutes, associations, groupes de paroles.

-          Ecrire : tenir un journal par exemple. Ecrire sans entrave sa peine, ses souvenirs. Ecrire au défunt.

-          Créer un rituel : par exemple, allumer une bougie certains soirs : chaque membre de la famille sait que l’autre pense au défunt, sans forcément en parler.

-          Réinvestir sa vie sociale (par exemple se rendre à un dîner de temps à autre : même si l’envie manque, il faut peut-être se focaliser sur la nécessité de garder le contact avec les autres.

-          Réinvestir sa vie professionnelle, en acceptant de nouvelles limites : le deuil fatigue, diminue nos facultés de concentration, mais cela permettra sans doute un cheminement plus apaisé.

-          Prendre soin de soi.

Références bibliographiques :

Christophe FAURE « Vivre de deuil au jour le jour ».

Christophe FAURE « Vivre le deuil et se reconstruire ».

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Que faire de nos croyances ?

Chaque individu porte en lui de nombreuses croyances : des croyances sur soi (« je suis fort », « je suis nul »), des croyances sur les autres (« les hommes sont violents », « les hommes sont protecteurs », « les femmes sont hystériques », « les femmes sont douces »), des croyances sur le monde, la vie, la mort, sur absolument tout en fait !

Elles sont liées à notre environnement (famille, culture, pays…), à notre personnalité, à notre vécu.

Il existe des croyances dynamisantes / positives, qui nous portent, nous ouvrent la voie : par exemple, si j’ai pour croyance que « la vie est belle », je serai sans doute ouvert sur le monde, plutôt confiant, serein, j’avancerais d’un pas sûr, me relèverais plus facilement d’un échec… Ces croyances là sont à garder en soi tel un trésor.

Il existe des croyances limitantes / négatives : si, à l’inverse du précédent exemple, je pense que « la vie est dure », j’aurais tendance à voir le verre à moitié vide, à me focaliser sur les problèmes et non sur les solutions, à être pessimiste et à attirer les difficultés !

Notez que l’on peut à la fois croire que « la vie est belle » et que « la vie est dure ». Dans ce cas, je privilégierai à un instant T une croyance plutôt que l’autre selon la situation. De mon choix (souvent inconscient) découlera une émotion, une action répondant à la croyance mise en avant.

Nos croyances limitantes sont comme des bâtons que l’on se met dans nos propres roues : elles empêchent l’expression de notre plein potentiel, elles nous freinent, nous découragent, nous font renoncer à des projets, à des rêves. Il existe en thérapie plusieurs méthodes pour transformer ces croyances limitantes et instaurer de nouvelles dynamiques. Cela nécessite un travail sur soi profond, une réelle implication. Mais ce travail est accessible à tout individu qui a pris le chemin du changement avec détermination !

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15/04/2020

DE LA NÉCESSITÉ DE LÂCHER-PRISE

C’est le moment ! Puisque devant nous se présentent encore de nombreuses semaines d’incertitude, l’occasion est parfaite pour se concentrer sur le présent, sur ce qui est là, maintenant, et lâcher ce qui sera.
Il ne s’agit pas de faire une croix sur nos projets, mais de patienter, de remodeler peut-être ce qui était programmé, de se libérer des injonctions habituelles. Car quel sens pourrait-on trouver aujourd’hui à « être parfait », à « faire vite », à « se montrer fort, performant », à « avoir réponse à tout » ?
C’est le moment de se reconnecter à soi, à qui l’on est, à ce que l’on a déjà et à leur attribuer leur pleine valeur. C’est le moment d’arrêter de contrôler, d’accepter d’avoir des limites, de ne plus être au volant pour le moment.
Lâcher prise et être pleinement dans ce que l’on fait désormais ; s’occuper des enfants, des personnes âgées, s’occuper de soi, faire la cuisine, le jardin, écrire, la peindre, bricoler… et en tirer de belles satisfactions.
Parler aussi, si l’on en ressent le besoin et trouver une oreille bienveillante pour exprimer ses doutes, son angoisse, sa peur car ils sont légitimes et les garder pour soi revient à tourner en boucle, à les alimenter et les faire grandir encore davantage.
Lâcher prise en s’adaptant au changement, en l’acceptant, et en conservant au maximum sa sérénité, en préservant son énergie vitale et son système immunitaire !
Prenez soin de vous.


Michèle